Moi, c’est Laëtitia Ferrer,
Je suis psychopraticienne
Et si aujourd’hui je vous accompagne dans votre cheminement vers un mieux-être, le parcours pour y arriver a été, un peu comme moi, atypique.
Au commencement, il y a…
Une enfant de nature plutôt calme et discrète, voire même secrète…
Enfant, j’observe, j’écoute, je ressens. Rapidement, je me rends compte que je capte des choses que les autres ne voient pas (une atmosphère, un ressenti, une émotion aussi furtive soit-elle) et que je fais des liens là où les autres n’en font pas.
Egalement vive d’esprit, j’ai un besoin insatiable d’apprendre et de comprendre ce(ux) qui m’entoure(nt). A peine ai-je découvert un domaine, qu’un autre m’ouvre les bras.
Curieuse de tout, sensible, on me qualifiera toute mon enfance, mon adolescence et le début de ma vie d’adulte, de « trop »… « trop curieuse », « trop intense », « trop émotive », « trop dramatique »…

Sonnant comme un reproche, je me sentirai alors « décalée », « anormale ». Face à cette situation et à ses conséquences incompréhensibles pour moi, un profond sentiment d’injustice s’installe alors… Et sans même le savoir, il marquera le début de mon cheminement vers un mieux-être et vers ma vocation.
Mon parcours
Portée par ce sentiment d’injustice et cette envie d’aider, d’accompagner, je me dirige vers des études de droit. Je fais de nombreuses rencontres, et je suis confrontés à des histoires de vie variées, aucune n’est simple, certaines plus difficiles, d’autres même brisées. J’apprends aussi à faire face à des situations délicates, qui nécessitent davantage de diplomatie, de réserve et de patience. Et dans toutes ces situations, je m’aperçois que je reste celle qui écoute, celle à qui on raconte, qui soutient, qui accompagne. Ma sensibilité, mon empathie, ma grande capacité d’analyse et de compréhension sont alors (enfin) un atout.
Diplômée, je commence une carrière de juriste, gardant en tête les expériences passées. Mais les choses ne se passent pas comme prévues. Optimiste dans l’âme, je persévère malgré tout. Ce que j’ai connu durant mes études, je suis sûre de pouvoir le retrouver en exerçant. Le temps passe et si intellectuellement, je m’y retrouve à peu près, quelque chose ne colle pas.
Le plus troublant, c’est que parallèlement, mon entourage me sollicite, consciemment ou pas, pour mes qualités et mon expertise. Je reste celle qui écoute, qui questionne, qui accompagne, qui aide à cheminer, qui soutient, toujours avec bienveillance, douceur et sans jugement. Alors que, au travail, le décalage se creuse et je me sens de moins en moins alignée, mon optimisme s’étiole… Le « trop » refait surface et avec lui, un mal-être et un besoin viscéral de comprendre… Jusqu’au moment où une rencontre va tout changer !
Puis, vient la révélation

Guidée par ce besoin de comprendre et de me sentir alignée, je prends la décision de consulter une psychologue. Après avoir exposé mon histoire, déterminée à poser des mots, un diagnostic ou quelque chose sur tout ça, je passe un bilan.
Le résultat est alors sans appel, je suis neuroatypique, mais avec toute la panoplie : (T)HPI, hypersensible, hyperempathique, hyperesthésique…
Oui d’accord, c’est bien beau mais ça va changer quoi pour moi ?
Et bien en vérité, beaucoup… parce que « votre santé mentale est le fondement de votre bien-être général ».
Le temps de l’acceptation et du changement
Le diagnostic n’est, pour moi, pas simple à accepter. Si elle me questionne profondément, cette révélation n’étonne pas mon entourage proche, renforçant davantage mes interrogations : Pourquoi personne n’a rien vu avant ? Est-ce qu’on est sûr ? Est-ce que j’ai toujours été comme ça ? Je ne suis donc pas malade, ni folle ?
Heureusement, j’ai été bien entourée et accompagnée. On me parle alors de syndrome de l’imposteur, de suradaptation, du complexe de la tortue, du syndrome du caméléon, du faux-self… Je me documente, je questionne, j’apprends, je comprends…
Et là, mon cheminement vers un mieux-être et vers ce pour quoi je suis faite a pris un nouveau tournant. Je me redécouvre et les choses s’alignent, tout semble faire sens.
Je comprends mieux mes prédispositions à l’écoute, la bienveillance, l’accompagnement, le soutien, mais aussi cette importance que j’accorde à certaines choses comme les mots, le respect, la justice… Et en parallèle, j’entends de plus en plus « tu es douée pour épauler », « en te parlant, j’ai pu voir les choses autrement »…
Je prends alors conscience de ma capacité à être celle qui écoute, qui entrevoit des possibilités, qui aide, qui guide, qui soutient mais dans le respect de l’autre, de son identité.
Et finalement, je comprends que ce sont mes particularités qui m’ont amenée jusque-là et que grâce à elles, je me sens alignée, qu’elles sont ma force.
J’accompagne de plus en plus de personne de mon entourage, sans même m’en apercevoir, jusqu’au jour où on me demande pourquoi je n’en ai pas fait mon métier. Et c’est vrai ça, pourquoi ? L’idée commence à germer et la machine est lancée.
Ma formation
Je décide alors d’en faire mon métier. Accompagner oui, mais pas n’importe comment, parce qu’on ne joue pas avec le psychisme des gens. Et c’est pourquoi en 2021, j’entreprends de me former à la profession de psychopraticienne.
Je suis donc une formation où j’acquière des compétences en psychologie générale, en psychopathologie, en thérapie analytique et en thérapie intégrative notamment, indispensables pour suivre et accompagner des patients en thérapie et psychothérapie.
Alors que je termine ma formation, et que je suis en cours de certification, j’envisage déjà mes prochaines formations, parce qu’un professionnel bien formé est plus à même de vous accompagner, et que si je suis en mesure de vous accompagner sur les questions de douance (HPI) et HPE, j’aimerai tout de même disposer d’une formation encore plus approfondie.

Et l’aventure commence…
Si je sais déjà que, pour moi, le cadre et le respect de la déontologie ont une grande importance, et donc que je réaliserai régulièrement un travail de supervision avec une psychologue/psychopraticien formé, afin de garantir mon éthique, je réfléchis à ma future pratique, à ce que je souhaite mettre en place, comment et pourquoi…
Et de tous ces longs moments de réflexion, remise en question, avancements… va naître La thérapie avec L, mon cabinet.

Le choix de ce nom n’est pas anodin, il vient faire passer un message. La thérapie avec L, c’est bien plus qu’un nom, c’est une vision, ma vision de l’accompagnement, de la thérapie, de la psychothérapie, alliant professionnalisme, écoute active et bienveillance, mais de manière atypique.
L’idée est alors de créer et mettre en place des accompagnements personnalisés, adaptés et évolutifs en fonction des demandes, problématiques et besoins de la personne. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai, notamment, fait le choix de proposer des séances en extérieur, en pleine nature…
J’ai vraiment en cœur de mettre en place des accompagnements qui permettent à toutes les personnes qui viennent me voir d’être actrices de leur thérapie, de leur cheminement vers leur mieux-être, dans le respect de leur être, de leurs mécanismes de défense, de leurs réserves et de leurs possibilités. Parce que, selon moi, il n’existe pas de formule magique pour aller mieux, ni même de solution miracle et que vous avez toutes les ressources en vous, mais que parfois, pour les voir, on a besoin d’un coup de pouce, d’appréhender les choses sous un autre angle. Et je suis là pour ça, je suis la lanterne qui éclaire votre chemin, qui vous guide et vous accompagne dans un cadre dédié, pro, serein et sécure, vers le chemin que vous choisissez d’emprunter, quel qu’il soit, à votre rythme.
Et c’est cette vision qui est au cœur, on pourrait même dire l’essence même, de La thérapie avec L.
Ma pratique
Forte de cette formation, aujourd’hui, j’accompagne chaque personne dans son besoin d’écoute, de compréhension et de changement, avec empathie et bienveillance, mais de manière atypique et personnalisée, afin que chacun se reconnecte à son Moi et fasse de ses différences une force.
Et rapidement, en combinant ma formation et mes neuroatypies, j’ai pu proposer des accompagnements adaptés aux besoins, aux problématiques, aux demandes et aux rythmes de chacun.

Et puis, l’aventure a continué…
En choisissant ce nom, j’avais conscience de son sens et du fait que ce n’était pas anodin… Et pourtant, à ce moment-là, je n’avais pas encore conscience à quel point ce serait vrai…
Qu’est-ce qu’une psychopraticienne ?
Une psychopraticienne est un praticien en psychothérapie, mais n’est ni un psychologue, ni un psychothérapeute. Le terme psychothérapeute est réservé aux psychologues, psychiatres et psychanalystes sous certaines conditions. Aujourd’hui, il existe plus de 500 psychothérapies différentes, proposées par un très large panel de professionnels, parce qu’un professionnel qui convient à une personne ne convient pas forcément à une autre.
Mais n’est pas psychopraticien qui veut. Il ne suffit pas d’avoir des qualités d’écoute, de soutien et d’empathie. Pour être un bon professionnel, comme dans tous métiers, il faut avoir suivi une formation solide et respecter un certain nombre de règles et une déontologie. Parce que c’est en se formant de manière adéquate à la psychologie, à la psychopathologie et au cadre institutionnel que l’on peut exercer dans le respect de soi et du patient, et de notre champ de compétences.
Vous n’êtes pas au bon endroit si…
Vous souhaitez réaliser un bilan, vous recherchez un diagnostic. En effet, seuls les psychologues, neuropsychologues ou les psychiatres sont en mesure de réaliser des bilans et de poser des diagnostics.
C’est pourquoi je travaille en relation avec des psychologues, psychiatres, psychomotriciens, orthophonistes, médecins et autres professionnels de santé.